Mariage pour tous : Jean-Pierre Schosteck prend les Châtillonnais pour des poissons rouges
mardi 15 janvier 2013Chacun sait que les poissons rouges n’ont aucune mémoire. Les phacochères non plus d’ailleurs.
Jean-Pierre Schosteck vient ce lundi 14 janvier (ndlr après la manif de dimanche, on n’est jamais assez prudent…) de prendre position sur son blog contre le mariage pour tous. Il est vrai qu’il y a vu personnellement « probablement plus d’un million de citoyens« . Pourquoi pas trois ? On comprend qu’avec sa façon de compter, les finances de la ville soient dans le rouge foncé avec un endettement parmi les plus élevés de notre département voire de notre pays (2 200 euros par habitant, pour un foyer de 4 personnes ça fait près de 9 000 euros…). Que le Père Noël nous entende et lui amène une calculette pour le prochain Noël…
Selon lui, au lieu du mariage pour tous, « il aurait suffi de revoir le PACS en assurant une sécurité juridique et financière à ceux qui souhaitent vivre ensemble« … Ben voyons. Quelle hypocrisie quand on sait que la droite avait en 1999 voté à la quasi unanimité, y compris bien évidemment Jean-Pierre Schosteck, alors sénateur, contre le projet de loi sur le PACS présenté alors par le gouvernement socialiste de Lionel Jospin… A droite, seule Roselyne Bachelot, en tant que députée UMP de l’opposition, avait eu le courage de voter pour le PACS. Elle a d’ailleurs déclaré récemment se souvenir à ce propos « de débats d’une violence inouïe » à l’époque au Parlement.
Hier contre le PACS, aujourd’hui contre le mariage pour tous, notre ex-sénateur, ex-député et espérons-le bientôt ex-maire, est toujours du même côté, celui de ceux qui pensent que rien ne doit changer dans notre société y compris le mariage. Se rappelle-t-il qu’il y a moins d’une centaine d’années en France les mariages se faisaient rarement par amour et le plus souvent par intérêt des deux familles concernées, la future épouse n’ayant même pas, dans la plupart des cas, pu choisir son mari ! Aujourd’hui, bien des choses ont changé et c’est tant mieux. Le changement, faut pas en avoir peur, Monsieur le Maire, c’est le progrès, c’est la vie. Par exemple, on ne fait plus travailler en France les enfants de 12 ans à la mine comme au début du siècle dernier. C’est le changement, c’est le progrès, c’est la vie. Faut s’en réjouir.