Micro-partis, maxi-détournements
mercredi 21 juillet 2010L’affaire Woerth-Bettancourt –etc. fonctionne comme les poupées russes. A peine une affaire est-elle évoquée, qu’une nouvelle surgit du dessous. Ainsi, très récemment de l’affaire dite « des micro-partis ». Késacko ?
Comme la loi limite à 7 500 euros par personne et par an la subvention à un parti politique, eh bien, on en crée d’autres, touts petits mais de même sensibilité et que les mêmes personnes dirigent. Exemple pris au hasard : premier temps, un homme politique de l’UMP à Châtillon reçoit 7 500 euros d’un donateur. Deuxième temps, il crée un micro-parti, l’UPC (Union Pour Châtillon) pour lequel le même donateur peut verser encore 7 500 euros. Ce sont alors 15 000 euros au final qui vont financer les actions politiques d’un même homme alors que la loi n’autorise que 7 500 euros.
Ce système fonctionne beaucoup à droite où plusieurs centaines de micro-partis ont ainsi été créés, ceux de la gauche se comptant sur les doigts d’une seule main. C’est vrai que la droite faisant systématiquement et régulièrement le lit des riches, elle s’est mise en situation pour, en retour, pouvoir recevoir leurs soutiens financiers synonymes de mercis….
Ainsi, la loi est tournée et rend inégales les compétitions électorales. La loi doit donc être amendée pour que soit mis fin à ces abus. On ne devrait pouvoir donner au maximum 7 500 euros qu’à un seul parti par an (proposition du PS) ou alors à plusieurs mais en ne dépassant pas un total général de 7 500 euros. Les Châtillonnais qui gagnent le SMIC ou vivent sous le seuil de la pauvreté, ils sont plusieurs milliers, doivent se demander de quoi on parle ici ? Donner des milliers d’euros chaque année à des partis politiques ? C’est possible ? Mais, si, les riches existent, même à Châtillon. Ils sont protégés par les lois du gouvernement de Sarkozy et, de temps en temps, ils souhaitent pouvoir remercier financièrement ceux qui les aident avec les lois qu’ils votent et les règlements qu’ils mettent en place. Tout cela doit cesser.
La vie politique française se doit d’être moralisée au plus vite avant que les extrêmes ne s’en nourrissent électoralement et rendent impossible ensuite un fonctionnement démocratique normal du pays. Notre pays file un mauvais coton. Avant qu’il ne soit trop tard…agissons avec le Parti Socialiste, sa direction et son programme rénovés, pour la démocratie et le respect des lois !