L’évolution de l’insécurité entre 2002 et 2006 : TOUJOURS PLUS DE VIOLENCES
vendredi 30 mars 2007A son arrivée place Beauvau, Nicolas Sarkozy affirmait » Je n’ai pas été nommé pour stabiliser mais pour faire reculer la délinquance. Je veux être jugé sur les résultats et s’il n’y a pas de recul durable de la délinquance j’en tirerai toutes les conséquences » Cinq ans aprés, la violence est exarcébée. les Français, particuliérement les plus modestes, subissent une insécurité endurcie. Le résultat de la politique de la droite, qui avait fait de la sécurité le théme central de sa campagne électorale en 2002, est celui d’un échec accablant.
Des statistiques sujettes à caution : un écart croissant entre les chiffres et la réalité.
– Augmentation de 14,1% en un an (2005 et 2006 ) du nombre de crimes et de délits enregistrés en main courante par la police nationale.
Une montée continue des violences contre les personnes.
– Violences physiques non crapuleuses + 29,2%.
– Un creusement des inégalités face à l’insécurité: le taux de victimisation(nombre d’agressions subies) des habitants des quartiers populaires est deux fois supérieur à celui du reste de la population.
– Les conséquences désastreuses de la suppression de la police de proximité.
– Une intensification des violences scolaires: agression de personnels de l’Education nationale + 25%.
– Augmentation des violences conjugales et familiales: violences, mauvais tritement,abondons d’enfants +34,1%
– Augmentation de la délinquence des mineurs + 32%.
– Des violences urbaines sans précédents.